Le blog officiel satirique de abdoulaye wade

10 septembre 2008

De quel type de président a-t-on besoin pour diriger notre cher pays ?

De quel type de président a-t-on besoin pour diriger notre cher pays ?

Un doctorant en économie ou en finance ? Un super cadre de la FMI ou de la banque mondiale ?un énarque ou un technocrate ? Je crois que non. Je pense qu’on a juste besoin d’un homme intègre pour nous sortir de ce merdier. Et ça, je vous promets, mes chers compatriotes, que c’est une perle rare.


Comme démonstration, je vous propose de prendre le cas de Pierre Bérégovoy qui a seulement un C.A.P. d’ajusteur au lycée technique d’Elboeuf. Il fut secrétaire général de la présidence, puis ministre des Affaires sociales et de la Solidarité, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, ministre d’État, ministre de l’Économie des Finances et du budget, pour devenir Premier ministre en 1992. Il est à l’ origine de la stabilité des prix et de la monnaie. Pierre Bérégovoy est le seul ministre des Finances de la décennie 1980 à n’avoir pas dévalué et il restera au contraire comme l’homme du franc fort.Il a lancé l’ouverture du marché des bons du Trésor, du plan d’épargne populaire particulièrement réussi. Il est à l’ origine de ce qu’est actuellement la sécurité sociale et j’en passe.

Un système politique ne peut fonctionner durablement et surtout permettre une évolution harmonieuse de sa population si ses dirigeants ne sont pas intègres.

Si leurs motivations sont individuelles, si l’argent, le pouvoir, l’honneur, l’orgueil sont leurs motivations, grande sera la tentation de détourner la loi pour s’assurer d’atteindre au maximum ces buts. Sans vouloir nier que ces motivations peuvent souvent obliger des hommes à se dépasser et faire des miracles, il faut garder à ces motivations la force motrice mais pas les transformer en buts à atteindre.

Qu’est ce que l’intégrité ? C’est avant tout le respect de la loi. N’est-ce que cela ? Non, car les lois ne sont pas parfaites, il faudrait au-dessus de ce respect des lois, garder une conscience morale suffisamment forte pour être capable de lutter contre une loi scélérate même dans le cas où tout son entourage affirmerait le contraire. Mais ne rêvons pas…

Comment obtenir l’intégrité d’un homme politique ? • Le choix de cet homme passe par le vote d’où le système proposé visant à de ne plus favoriser les leaders mais les rassembleurs, ne pas choisir celui qui plait le plus à une majorité, mais celui qui déplait le moins au plus grand nombre. • Le contrôle de son action : Un des principes de base de cette constitution est de ne pas laisser une action sans contrôle. C’est ainsi que je propose l’aspect contractuel des discours politiques. • Sa formation : La transmission des pouvoirs ne doit plus passer par une bascule de l’un à l’autre, mais par une transmission progressive d’où le système de vote ‘permanent’ pour les députés. • La dépersonnalisation du pouvoir : Le système suisse est remarquable par le fait que très peu de gens sont capables de nommer des hommes politiques suisses, ceci est une grande force pour ce petit pays. De même quand un mouvement politique se donne un leader celui ci devient facilement achetable ou éliminable pour détruire tout le mouvement. Exemple si aujourd’hui Idrissa seck ou Dansokho ou un autre chef de parti se fait « acheter » leurs partis sont détruits. Ils deviennent rares les hommes exceptionnels capables d’avoir le courage et la force de résister à toutes ces tentations, et surtout d’avoir la chance inouïe de passer à travers tous les pièges que les autres ne manqueront pas de lui tendre. Alors la notion de représentant doit donc toujours être privilégiée à celle de chef. Cette dépersonnalisation est possible dans une instance collective telle qu’une assemblée, mais pour un président cela devient délicat.

Les journalistes, liés par la nécessité commerciale du sensationnel, ont toujours tendance à parler d’un chef d’état plutôt que du président représentant un peuple. Il est tellement plus facile de mettre en scène des marionnettes que de discuter des problèmes et d’idées abstraites.

Ce sont les rejets populaires de ces jeux de rôles qui pourront corriger cette dérive. Le ras le bol actuel envers les politiciens et leur rejet par beaucoup se traduit parallèlement par un fourmillement de réflexions individuelles et anonymes ou Internet joue un rôle croissant. L’intégrité, c’est également respecter sa parole. Un politique faisant des promesses pour une campagne ou autres, ne tenant pas ses promesses, ne devrait pas avoir la possibilité de se représenter. Pour cela il faudrait imposer lors des campagnes ou autres, qu’il s’engage autrement que verbalement, je ne sais pas quel système "a voir". Les promesses électorales rarement tenues discréditent toute la classe politique, au point même qu’un politicien connu s’est permis de déclarer de façon humoristique que "Les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient". Il n’y a pas de raison qu’une entreprise risque d’être condamnée pour une annonce publicitaire fausse, alors qu’un politicien ne le soit pas, alors que le préjudice est autrement plus grave.

Je propose cette loi pour éviter les excès constatés : "Tout discours politique officiel, est considéré dorénavant comme un contrat passé entre l’orateur et ses électeurs, en cas de manquement ou de rupture de ce contrat, par exemple une promesse non tenue, l’élu perd son mandat ou est passible de poursuite pour raison de publicité mensongère, ou abus de confiance.

Suivant les dommages constatés, cette réparation judiciaire pouvant appliquer les mêmes sanctions qu’en cas de rupture abusive de contrat par une entreprise de type commerciale ou en cas d’abus de confiance comme pour une profession libérale."

Ce sera aux acteurs politiques d’annoncer ce qu’ils comptent faire de façon réaliste et de tout faire pour tenir leurs engagements, et qu’il y ait au moins une obligation de moyens, faute de pouvoir exiger une obligation de résultat. En attendant un homme intègre et les sept tgv arriver, ce qui demande plus que des prières.

Mbaye Thiaba MBAYE Etudiant à Toulouse z.mbaye@yahoo.fr

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31 mars 2008

Wade le diable, Karim Spiderman

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Wade, le diable, Karim et Spiderman

Wade a cote de son ombre: Karim Wade. C’est-à-dire une version sénégalaise du royaume: adaptation socialement coûteuse ; recul des services publics; maintien de quelques morceaux d’un État social progressivement affaibli; productivisme économiquement funeste à peine ralenti par un vague discours sur le "développement durable"; renforcement de l’arsenal répressif pour traiter les problèmes sociaux.
Davantage entrepreneur politique qu’idéologue, Wade et son fils sont parti à la conquête de "segments du marché électoral" assez diversifiés, voire contradictoires (mouride, tidjane, esprit cartésien, chrétiens.) Grâce à des discours à géométrie variable. Par exemple, tout en ayant ses appuis les plus proches du côté des mourides, Wade puise une part importante de son ancrage électoral au sein d’une population rurale, dont il abreuve de promesse de tout genre.

A l’autre bord, un produit royalement conforme mais un temps auréolé de "nouveauté" a été lancé sur le marché électoral par l’industrie de la famille wadenne  et avalisé sans broncher par un pds liquéfié dans un troupeau de moutons de panurge. Spiderman, pardon, Karim est entrain de séduire la banlieue. « La banlieue ma famille » lance  celui qui n’a  pratiquement jamais mis les pieds dans la banlieue .Il a été ridicule avec son discours en français. Une compétition de présidentiabilité a commence avec  une génération con…… cretin ". Qu’il est difficile de participer de façon dépassionnée à des enjeux politiques devenus mineurs à force de brouillages et mélanges dans les repères définissant l’état sénégalais et wadenne.
. Aux avant-postes, l’inénarrable idrissa seck était porteur d’un coup marketing vite éventé: la critique du carriérisme politique comme rampe de lancement politicien. Quelques pas en arrière, se dressaient des Brutus de pacotille: le « politichien », appelant "renouveau" le simple ajustement lexical aux politiques menées par ci et par la depuis vingt ans, et, en orfèvre de l’opportunisme, djibo leyti ka, ayant cette fois retourné sa veste pour de bon.
La nouvelle génération  émergente peut-elle en rester à ces potentialités restreintes? De manière inattendue, on pourrait puiser des pistes dans la série des Spiderman. Le blockbuster hollywoodien se présente comme une double invitation à la complication et à l’imagination. Spiderman 1 contait la difficulté d’un individu falot à se reconnaître comme un héros du quotidien. Dans Spiderman 2, notre gentil idiot perdait temporairement ses pouvoirs et découvrait la faiblesse. Loin de la focalisation sur les "rapports de force", ne pointait-il pas l’exigence d’un rééquilibrage de l’action vers les valeurs éthiques, sociales et culturelles?
Spiderman 3 explore la part obscure de notre héros ordinaire: attraits asphyxiants de la renommée, du pouvoir et/ou de l’argent. A travers les effets intérieurement désagrégateurs du ressentiment, il signale aussi les limites d’une approche seulement négative et conspirationniste, à coups de boucs émissaires faciles, de la contestation sociale. Il met en évidence que changer le monde passe aussi par un travail sur soi. En contraste, se dessine une éthique de la curiosité tâtonnante face aux possibles inscrits dans le réel.


 





 

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21 janvier 2008

wade, l’ami de la rts

 

Pour exister, Abdoulaye Wade se fonde sur un principe : COM-MU-NI-QUER.

En effet, son objectif est d’occuper l’espace médiatique car il estime que le discours vaut l’action. Or, communiquer à travers les médias lui permet essentiellement de cacher son inaction et ses mauvais résultats dans les domaines où il devrait agir.

Parler, divertir, menacer, ce trinôme met en place une illusion médiatique et cette superficialité le protège aux yeux d’un certain public de son incompétence et de son ultra libéralisme. D’ailleurs, le média télévisuel comme Abdoulaye Wade, produisent, par essence une forme d’illusion de la réalité. Communiquer devant une caméra télé sur une action à venir mais qui n’arrivera jamais équivaut quasiment à un résultat. Il suffit d’une bonne mise en scène, d’une bonne image, d’un bon moment pour que cette illusion de la vérité prenne sens. Or, il n’y a qu’a la télévision que cette construction puisse émerger puisque nous sommes dans le règne de l’éphémère.

Abdoulaye wade est donc au centre de l’actualité médiatique. Il faut dire que les médias sont très demandeurs de petites phrases radicales et d’apparitions fracassantes, mais rappelons que cette super médiatisation est due à la concentration monopolistique de la rts, cette dernière entretient une forme de dictature médiatique qui pour la première fois avec une telle ampleur, présente un homme politique comme un pur produit de grande consommation. La télévision « nationale » parle de lui systématiquement quel que soit son actualité.

Posté par mjenny à 23:57 - Permalien [#]

20 janvier 2008

10 questions au président Abdoulaye Wade

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1° Le pouvoir d’achat a encore reculé cette année. Qu'en-est-il de la promesse du candidat wade de revaloriser les paniers ménagers ?

2°Monsieur «le Président de la jeunesse» a part de trouver des contrats de travail en Espagne pour les jeunes que comptez vous faire pratiquement pour donner du boulot a ces derniers dans leur propre pays ?

3°Quelles mesures contre l’inondation de notre pays par les marchandises issues des régions du monde qui pratiquent le dumping ?

4°En tant que économiste pensez vraiment utile de dépenser encore des milliards dans une ville (Dakar) qui représente 0,82% du territoire national et plus de 60% de notre patrimoine nationale ?

5°Après une enquête de l’ige vous aviez mobilise tout le Sénégal contre idrissa seck, salif Bâ et autres en les accusant de détourner l’argent du contribuable (des milliards).Actuellement les sénégalais sont entrain de voir des blanchissements par la justice des ces même personnes. Donc ce qui veut dire qu’ils sont innocents et qu’ils n’ont pas détourné de l’argent. Ma question est : ou sont passés ces milliards alors ?

6° Monsieur le président vous aviez promis :

-Des routes (une autoroute Keur Massar-Yoff),

 -Hôtels de luxe

 -Voies ferrées (tgv sans conviction)

 -Aéroports

-Une opération « Eau partout », l'aménagement des « défluents appelés à absorber les excès d'eau des crues du fleuve Sénégal et de ceux de la Gambie »,

 -Une politique de « médecins sans blouses blanches », de mettre des ambulances et le téléphone à la disposition de chaque communauté rurale,

 -De construire une usine Yakalma (vulgairement, « Tu m'en donnes ? », en wolof) de fabrication de plats préparés pour les étudiants, les élèves, les soldats et les fonctionnaires

.. et, bien sûr, des milliers d'emplois. Qu’en est-il encore ?

7°Monsieur le président avez-vous pensez à chiffrer ce que le Sénégal dépense en argent comme en temps concernant le changement de ministre ou de premier ministre qui s’opère tous les trois mois ?

8°Ape !!!!ape !!! Ape oui monsieur le président nous soutenons la position de l’Afrique qui est celle de dire non à la forme actuelle des ape. Mais qu’est ce que vous proposez en retour ?

9°Est-ce que vous ne vous trompez pas ou même trompez le peuple sénégalais en indexant la hausse du prix du baril de pétrole comme la cause principale de l’inflation au Sénégal ? En sachant que le même baril a augmenté de près de 100% en euros entre 2002 et 2005, tandis que l’inflation au Sénégal est, durant toute la période, demeurée très faible : 0% en 2003 ; 0,5% en 2004 et 1,7% en 2005.  On n'a pas de pétrole, mais on n'a pas d'idées non plus ?

10° Qu’est ce que le Sénégal a fait pour moi n’est plus une question pertinente, elle est d’ailleurs saugrenue. Mais plutôt qu’est ce j’ai fait pour le Sénégal ? Et je vous invite y répondre Monsieur le président

 

 

 

Posté par mjenny à 08:43 - Permalien [#]

19 janvier 2008

le bilan qui a reelu maitre wade

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Le Sénégal malade du système Wade
"Le président sénégalais, qui recevait le prix Houphouët-Boigny de la paix à Paris, se comporte, en fait, en autocrate multipliant les mesures arbitraires.
Où va le Sénégal ? Que le président soit le récipiendaire hier à l'UNESCO du prix Houphouët-Boigny pour la paix et voilà que ses adversaires menacent de manifester à Dakar, avant que le préfet de la ville les en empêche. Que d'autres promettent d'investir le siège de l'organisation à Paris, ou manifester sur la place du Trocadéro, et voici que le clan présidentiel déplace des
Centaines de ses partisans la plupart par avions entiers de Dakar.
En fait, le Sénégal est malade, victime d'un climat malsain où les coups tordus sont désormais les règles qui valent dans un pays où pourtant les responsables politiques étaient réputés être, il y a peu, d'une exceptionnelle civilité en Afrique. Mais ce n'est pas ce qui a provoqué la
Situation. À l'origine de celle-ci, un véritable système qui s'est mis en place depuis l'accession au pouvoir du président Abdoulaye Wade.
Le premier malheur du pays est venu de la mer. En septembre 2002, le Joola, ce fameux navire reliant Dakar à la Casamance, chavire dans l'Atlantique, aux larges de la Gambie. Le naufrage, le plus grave de l'histoire maritime, a fait près de 2 000 morts, sans que personne ne soit mis en cause. Une commission d'enquête technique, constituée peu après le drame, a pourtant pointé les fautes et les négligences dans l'exploitation du navire, géré par la marine nationale, comme dans le déclenchement des secours. Publié en novembre 2002, son rapport a officiellement été transmis au ministre de la Justice, « pour une saisine du procureur de la République », sans jamais qu'il y ait la moindre suite dans la procédure. En revanche, l'État a tout fait pour que les familles renoncent à toute demande de justice, les poussant à accepter une compensation financière. Et les ministres de la Défense et des Transports, dont les départements exerçaient une cotutelle sur le navire, remerciés au lendemain du drame, ont depuis été rappelés : le premier comme conseiller du président de la République, l'autre à la tête d'une grande entreprise de transports semi-publique.

Le limogeage en avril 2004 puis l'arrestation en juillet 2005 de l'ancien premier ministre Idrissa Seck ont alourdi la situation. Saisie par le gouvernement, à la suite d'un rapport commandité par le chef de l'État sur sa gestion d'un programme d'investissement engagé dans sa ville natale de Thiès, dont il est aussi le maire, la justice l'a d'abord inculpé d’atteinte à la sûreté de l'État et de détournement de deniers publics. Le premier grief paraissant visiblement trop fantaisiste, « Idy » n'a plus été soupçonné que du second, avant d'être libéré en

Février dernier après avoir obtenu un non-lieu partiel de la commission d'instruction de la Haute Cour de justice et s’apprête a été blanchi.

« Tout le monde sait que dans ce pays la corruption et le détournement de l'argent public sont une pratique largement partagée.

Même la presse n'est pas épargnée. Pour deux articles dont l'un révèle le contenu d'un rapport adressé au chef de l'État épinglant un ancien patron des douanes, Madiambal Digane, directeur du journal le Quotidien, a été détenu pendant plusieurs jours en juillet 2004. Pionnier de la presse privée au Sénégal, le groupe Sud Communication est lui aussi dans le collimateur du pouvoir, au

Prétexte de la diffusion d'un entretien avec un chef rebelle casamançais. Son réseau radiophonique a été fermé durant une demi-journée en janvier dernier et plusieurs de ses responsables mis en garde en vue au commissariat central de Dakar. Selon un avis largement partagé par les Sénégalais, l'origine de la colère gouvernementale se trouve dans deux livres parus dernièrement sous la signature d'un des journalistes vedettes du groupe. Le premier dresse un bilan désastreux de l'action du président Wade qu'il accuse de mégalomanie et de népotisme, le second, sorti en début d'année, accuse le président entre-temps blanchi par la justice, d'être le commanditaire de l'assassinat, en 1993, de l'ancien vice président du Conseil constitutionnel.

 

Posté par mjenny à 04:49 - Permalien [#]